Sujet: Le nez dans la boue [PV Damon] Jeu 22 Avr - 17:05
Le soleil se levait à peine sur le petit amas de maison qu’était la ville de Cerfblanc. Les rudes nuits d’hiver avaient été remplacées par de douces brises annonçant le printemps, et sur les quelques arbres, épargnés par la folie meurtrière des Hommes ou plantés par leurs soins, flottaient désormais de jeunes feuilles d’un vert tendre. Mais ce qui nous intéresse, c’est surtout ce qui se cache non loin d’un des ces amas d’arbres artificiels : les bipèdes appellent cet endroit parc ou espace vert. Dans un des recoins de ce parc, une petite cabane faite de bois à l’unique fenêtre démunis de vitre et dissimulée entre des arbres touffus n’avait vraiment rien d’accueillante. Entrons à l’intérieur pour voir : l’unique pièce carrée ou une faible lumière éclairait à peine la pénombre et les murs suintant d’humidité aurait mit n’importe qui mal à l’aise n’est-ce pas ? Pas tout à fait si on en croyait les deux félins allongés côte à côté, dont les flancs se soulevaient doucement, trahissant le fait qu’ils dormaient … Un mâle, entièrement noir, le poil court, assez musclé, allongé contre une chatonne : celle-ci possédait un long poil tigré, et, il faut l’avouer, était plutôt fluette … Cette « chatonne », c’est moi Sylphide. Et le mâle noir qui me tenait compagnie n’était autre que mon grand frère, Damon. Il était presque adulte mais restait tout de même à mes côtes, matin et soir. Toujours partant pour jouer avec moi ou une bonne petite bagarre, on pouvait dire qu’il me maternait. Enfin, ça ne me gênait pas trop non plus … Damon était la seule famille qui me restait. Mon père était mort dans un incendie, et notre mère … Eh bien, elle était restée auprès de notre père, pour veiller son esprit comme elle disait. Je n’avais jamais vraiment réfléchie à ces paroles. Enfin bon, c’est d’un bon que je me leva quand une goutte d’eau vint s’écraser sur mon museau. Raa, l’humidité de ce prétendu abris était une vraie plaie ! Et mon beau poil d’habitude si épais ressemblait à un paillasson … Mais c’est tout ce que nous avions trouvé quand cette mauvaise grippe m’a frappé. J’étais fiévreuse, j’avais le corps parcourut de tremblements, et le pire ce que je vomissais mes trippes pratiquement toutes les heures…! Affaiblis, Damon avait été obligé de chasser pendant toute la durée de ma convalescence. Qu’il était courageux mon frère … Qu’il pleuve, vente, neige ou grêle, il était toujours allé nous chercher à manger pour que je ne manque de rien. Même qu’il s’était priver de repas de temps ou temps pour que j’ais suffisamment de quoi me rassasier. J’avais Bo maugèrer et dire qu’il avait autant besoin de cette nourriture que moi, il refusait catégoriquement. Mais aujourd’hui, je me sentais vraiment mieux ! Mon énergie d’hantant retrouvée, je pouvais retourner gambader. Sans prendre le temps de faire ma toilette, je bondis hors de notre abris et partit, ventre à terre.
Je devais trouver quelques chose à manger avant que Damon se réveille, pour le remercier de m’avoir servit « d’infirmière ». Et je ne lui ramènerais pas n’importe qui ! Un festin de roi je vous dis ! Et je savais à peu près ou trouver ça … Me fiant à mon odorat, je détectai presque automatiquement une forte odeur de poulet rôtis. Hum … Rien que d’y penser, j’en avais l’eau à la bouche ! Mais si j’attrapais quelque chose, ce serait pour mon frère. D’un pas rapide, la petite bicoque d’où provenaient ces divins fumets ne tarda pas à apparaitre dans mon champ de vision. Bondissant sous un des monstres qui portaient les bipèdes à l’intérieur de leur ventre, j’entrepris de faire ma toilette. Lisser mon épais poil tigré prenais en général assez longtemps … J’avais presque le même poil que mon père : épais et mi-long. Sauf que le sien était gris charbon. Mais j’avais les mêmes yeux verts clairs. Damon lui, tenait plutôt de notre mère. Bien que maman était blanche comme la neige, son poil était court comme celui de mon frère, et ses yeux d’un époustouflant bleu-violacé. Mais en fait, si je me faisais toute belle, c’était pour mieux appâter les bipèdes. Avec un poil ébouriffé et crasseux, les chances de se faire chasser à coups de pied dans le derrière étaient multipliées par cent … Enfin, je repérai ma « proie » : un tout jeune bipède tenait dans sa main un petit cornet fait de papier, remplis de morceau de poulet grillés. D’un bond, je sortis de sous le monstre. D’une démarche souple, je me dirigeai vers le petit et me planta devant lui, l’observant avec insistance. Quand j’eu enfin capté son attention, je lançai un miaulement de chaton à fendre l’âme. Il s’agenouilla devant moi, tendant une main grasse pour la poser sur ma tête. Frissonnant de dégout, je me força à ne pas bouger. Il commença à me caresser. Pour l’attendrir encore plus, je ronronna. Puis, il me pris dans ses bras. Malgré mon poil qui commençait à se hérisser, je ne broncha pas. Quand, enfin son petit cornet remplis de viande fut à ma portée … je mordit rageusement la main du malheureux qui se mit à hurler. De douleur, il me lâcha, faisait par la même occasion tombé son cornet. Sans perdre une seule seconde, je m’en empara, et fonça tête baissé. Le petit bipède hurlait, pleurait, mais ne me poursuivais pas. Je m’arrêta brusquement au bord de la route des monstres, et sans lâcher le petit cornet remplis de viande grillée à point, je lança :
<< Ch’est la lois d’la jungle cheune chcarabé ! >>
Sans prévenir, une grosse pierre s’abattit violemment sur ma tête. De douleur, je lâchais ma belle prise qui s’écrasa mollement sur la bande de basalte gris. Dans un sursaut de colère je me précipita sur la route, dans l’espoir de récupérer ma belle proie. A ce moment là, un monstre surgit. Par réflexe, je sauta sur le côte … pour me retrouver le nez dans la boue et la greule pleine de terre. Impuissante, je dut regarder mes morceaux de viandes se faire lamentablement réduire en miette. Quel gâchis ! Et quel idiot ce bipède ! Me voilà couverte de boue, et le ventre vide. La position dans la quelle j’étais était qui plus est très … inconfortable. Les pattes écarté, le nez dans la flaque de boue … Mais je resta dans cette position.
Sujet: Re: Le nez dans la boue [PV Damon] Jeu 22 Avr - 18:53
[On voit rien à ton écriture verte Sylph']
Nous sommes dans la forêt du Cerf Blanc... Non, nous sommes plutôt à la place de l'ancienne forêt. Dans cette forêt vivaient cinqs clans de chats sauvages. Il y avait le Clan du Tonnerre, le Clan de la Rivière, le Clan du Vent, le Clan de l'Ombre et le Clan des Etoiles. Ce dernier clan réunissait les chats des quatres autres clans décédés. Sa vous dit quelque chose? Non? Alors on continue. dans cette forêt se trouvaient autrefois des chats plutôt connus, comme Etoile Bleue, Etoile de Feu, Etoile Filante, Etoile Grise et Etoile du Tigre... Il y en avait surement d'autres mais ceux là suffiront. Ces cinqs chat cités avaient tous été chefs de clans à un moment. Mais ceux là sont morts il y a bien longtemps. Sa y est? Sa vous reviens? Le grand Etoile de Feu, chat domestique qui a rejoint le Clan du Tonnerre et est plus tard devenu chef de son clan! Vous avez surement lut plusieurs fois les livres "La Guerre des Clans"! Bon, si sa vous revient c'est que l'Alzeihmer ne vous a pas encore atteint. Bref continuons. Vous voyez la grande forêt giboyeuse, verte, pleine de vie? Eh bien pouf! Maintenant, c'est une ville. Difficile à croire qu'à la place des grands buildings se trouvait autrefois un terrain naturel hein? Eh bien c'est la pure vérité. Les Bipèdes, bêtes, cruels, ont rasé toute la forêt pour construire une ville par dessus. Ca a été un évenement terrible pour les chats sauvages, beaucoup ont perris, que ce soit à cause des monstres, de la famine, ou bien qu'ils aient étés capturés par les bipèdes. Dans cette ville immense se trouve un maison en bois abandonnée. On le voit à la végétation ayant envahie les lieux, il n'y a plus de fenêtres et l'humidité reigne dans la maison. Mais cette vieille baraque a un avatange : elle sert de refuge à deux chats : Une femelle et un mâle. La fille à un beau pelage gris mi-long avec quelques rayures plus foncées sur le corps. Ses yeux sont verts comme l'émeraude. Le garçon lui, à un poil court avec le pelage entièrement noir, aussi sombre que le charbon. Ses yeux sont assez uniques. Ils ont une couleur bleue-violacée qui lui donne un air plutôt mystérieux. Il tient ces yeux là de sa mère. Ces deux félins se nomment Sylphide et Damon. Ils sont frères et soeurs, et Damon fait tout pour que sa petite soeur soit heureuse. Il a même été à se priver quelque fois de repas lorsqu'elle avait été malade et se sentait capable d'affronter toutes les intempéries pour chercher de quoi nourrir sa protégée. Les deux félins dormaient. Enfin presque. Car la féline grise se leva d'un seul bond lorsqu'une goutte d'eau lui tomba sur la truffe. Peu après, elle sortit de l'abri.
Damon dormait. Il rêvait, ou plutôt, cauchemardait. Dans son cauchemar, ils se trouvaient là où ils habitaient autrefois lorsqu'ils étaient chats domestiques. C'était comme la nuit où la maison avait brûlée, sauf que dans la maison se trouvait son pètre, sa mère et Sylphide. Il était re-rentré dans la maison pour essayer d'aller sauver sa petite soeur mais il la trouva sous une poutre en flamme, les yeux clos et du sang s'échappant de sa fourrure ainsi que de sa gueule entrouverte. Horrifié, il écarquilla les yeux et laissa échapper un grand cri de haine et de tristesse. D'un seul coup, il se réveilla en sursaut en criant.
- Noon!
Il était essouflé, comme s'il venait de courir. Il mit un certain temps avant de reprendre ses esprits et lorsqu'il compris qu'il était toujours dans leur abri, il poussa un soupir de soulagement et se laissa tomber sur le sol en fermant les yeux, reprenant son souffle. Il y avait tout de même quelque chose qui clochait. Parmis le silence, il n'entendait pas la respiration de la féline grise, il rouvra les yeux, tourna un peu la tête et vit qu'elle n'était pas à sa place habituelle. En posant la patte là où elle avait dormi un peu plus tôt, il sentit que la place était presque froide.
- Sylphide?
Rien. Seul son appel résonnait dans la maison. Il recommenca, un peu plus fort.
- Sylphide, tu es là?
Toujours rien. Il se leva et arpenta toute la maison. Une fois avoir fouillé le rez de chaussée, il se rendit à l'étage, le vieil escalier grinçant sous son poids. Il avait toujours peur qu'un jour l'escalier s'effondre et qu'il y passe. Il fouilla en haut, dans tous les recoins qui pourraient cacher un chat, mais il n'y avait personne. Où était elle encore allée? Il redescendit en hate et sortit. il sentait encore son odeur. Elle était ténue, mais encore là. Il la suivit. Et vit que l'odeur menait à la ville. Il espérait qu'il ne lui était rien arrivé de fâcheux. Près d'un chemin du tonnerre, il put constater que l'odeur de la féline était plus forte. Il avança prudement, ayant vu quelque chose bouger dans une flaque de boue. Une fois à côté, il constata avec surprise que sa petite soeur était étalée dans la boue. Comment avait elle fait pour se retrouver là dedans? Il lui demandera plus tard, pour l'instant il fallait la sortir de là. Il la prit par la peau du coup et commença à la tirer hors de la flaque. Une fois assez éloigné des bipèdes, il lâcha sa soeur et entreprit de lui faire un brin de toilette. Une fois finit, il s'assit, la queue enroulée entre les pattes.
- Comment as-tu fait pour te mettre dans cet état là? Tu vas bien? Rien de cassé?
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