Une bonne découverte

Une odeur bonne et étrange ma passait par les narines. Je ne sais pas pourquoi j'ai quittée les égouts comme ça. Pour me promener, oui, pour explorer mon territoire. je n'était jamais venue de ce côté-là de ce qu'on appelle mon 'territoire'. J'avais envie de retrouver la forêt. J'était encore qu'un chaton quand on est parti... Et je viens d'être nommé guerrière. Ma mère ne voulait pas que j'aille de ce côté. Mais maintenant je suis là et je veux pas reculer. Maintenant c'est parti ! Et puis je sentait cette bonne odeur, de nourriture en plus. L'eau me montait à la bouche, j'avais faim, moi! Et puis je suis curieuse, ces deux raisons sont suffisantes pour aller voir. En espérant ne pas me faire, j'ai suivie la bonne odeur et ça m'a conduit à... un bipède. Un bipède qui donnait de la nourriture chaude à d'autres bipèdes derrière un espèce de demi-mur en je-ne-sais-quoi pas très solide. Le bipède ne me donnerait surement pas de ces choses. J'allais repartir quand j'ai vu un petit bipède qui me regardait. Prise de panique, je me suis cachée derrière le je-ne-sais-quoi du bipède et j'ai vue ... le bipède qui me regardait avec des yeux ronds! Quelle idiote! Le bipède a déchiré un bout de nourriture et me l'a fait sentir. J'ai reniflé, j'ai pris le truc dans ma gueule et... j'ai filé. Je me suis retrouvée sous un planche et j'ai pris un bout de la nourriture. C'était très bon, accompagné d'une saveur bizarre qui m'a un peu piqué la langue. Mais c'était bon, en tout cas. Et c'était un gros bout de nourriture. Et si je le rapportais au clan? Mais ils me prendraient pour une chatte domestique, aussi. Ho et puis après tout, dans cette jungle de bipède, je me demande si ce serait pas mieux, mais... ma mère... comment j'ai osée dire ça? Et j'ai enfreins le code du guerrier. Bon je pense quand même qu'il faudrait le ramener au camp. Et si le bipède était toujours là, au même endroit, je pourrais peut-être en rapporter tous les jours, sans me faire prendre, si jamais il y avais famine ? Surtout que c'est bon. Enfin, il faudrait d'abords que les autres acceptent. Hum... je ferais mieux de m'asseoir pour réfléchir à tout ça. Mais ce dont j'ai besoin, c'est d'un avis. Je reste juste un peu là le temps de reprendre mon souffle et je m'en vais en parler à notre chef.